Cours Enduro  VTT

Ancien pilote EWS, j’ai connu une carrière courte mais intense en ENDURO VTT. Après 10 ans de BMX, je décidais d’arrêter la discipline. En cause, des chutes à répétitions qui engendraient souvent des fractures ou des entorses. Deux, trois ans de pause m’ont permis de voyager, me ressourcer et passer beaucoup de temps en montagne dans la Cordillère des Andes. C’est à ce moment là que j’ai apprécié marcher sur les sentiers escarpés sud américains. A pied c’est bien, en VTT ça devrait être mieux, non ?

A mon retour en France, je prends le VTT de mon père et je monte notre montagne locale ; La Puncho !

Content de ne pas galérer à pédaler (j’avais accumulé quelques globules… plus de 6 mois là haut, ça booste), j‘ai alors entrepris rapidement de poursuivre et de m’entraîner davantage…

A cette époque j’avais 25-26 ans. Je me suis rapidement senti à l’aise sur le VTT.

La vitesse était là mais la technique manquait, quelques cours enduro VTT m’auraient bien servi. J’ai donc commencé à réfléchir à mon pilotage pour savoir comment aller plus vite en roulant proprement.

J’ai eu la chance de rouler avec les très bons pilotes locaux, Rudy Cabirou, Tom Maury, etc…qui m’ont fait réaliser qu’il y avait encore beaucoup de boulot pour arriver à leur niveau.

Ma vitesse me permettait de rouler derrière eux, mais dès que l’on devait enchaîner la descente entière cela se compliquait.

27 ans, première saison d’Enduro en coupe de France et quelques Mass Start. Côté résultats, je rentrais juste dans le TOP 50 en ENDURO SERIES avec des performances en dents de scie et un pilotage encore approximatif. L’impression d’aller vite mais au final, le surplus d’informations (surcharge cognitive) dans mon cerveau était trop difficile à traiter…

28 ans, seconde saison, toujours inscrit aux coupes de France mais là, je tentais aussi l’aventure EWS en m’inscrivant à quelques manches. Pour le coup, je sentais que mon pilotage s’affinait et que les gestes techniques s’organisaient dans ma tête.

Côté résultats, je sentais du mieux, même si mes chronos n’étaient pas encore réguliers en spéciales…J’atteignais péniblement le TOP 30 aux portes du TOP 20 en coupe de France et des TOP 70 en EWS.

29 ans, la maturité ? Héhé. A ce moment-là, je comprends qu’une position de repos existe en spéciale.

Dans mes cours VTT enduro,  j’appelle cela la position NEUTRE ou position de BASE ou encore position par DEFAUT. Elle me permet de reposer mes muscles, mon cerveau mais aussi de stabiliser mon vélo. En plus, si je l’utilise pendant mes freinages, je freine plus fort, plus précisément et je continue à économiser de l’énergie.

Les courses s’enchaînent et mes résultats sont carrément meilleurs ! TOP 15, TOP 10 et enfin TOP 5 en coupe de France… Jamais je n’aurais imaginé une telle progression. 4ème sur le général de la coupe de France et des TOP 40 en EWS.

Alors pourquoi ?

J’intellectualise enfin mon pilotage. La progression par répétition ou empirisme a ses limites. Le fait de comprendre les gestes techniques par rapport à des lois physiques/mécaniques généralistes (gravité, force centrifuge, couple, buttées mécaniques,etc…) m’ont permis de classer mes idées clairement et par conséquent, mes actions.

Mon cerveau réfléchit ainsi plus vite et les informations que j’ai préalablement traitées à l’entraînement sont comprises, classées et catégorisées en fonction des obstacles rencontrés sur le terrain.

Mes cours d’enduro VTT reprennent l’idée que pour devenir un bon pilote, un traitement d’information clair et efficace est primordial pour atteindre une régularité et éviter les chutes. Un visuel (ex : virage serré) égal une séries gestes techniques conscientisés. Il est important de réfléchir à des gestes techniques concrets à basse vitesse. En roulant lentement on obtient les réponses à nos questions. Visualiser lentement, c’est classer ses idées.

Parlons aussi des mots qui vous permettront d’affiner votre pilotage. Plus ils seront précis et personnalisés par rapport à une action, plus celle-ci sera juste.

Exemple : l’action de « lisser » un freinage correspond à l’action d’étaler un freinage dans la durée, en exerçant une pression linéaire. La résultante concrète de ce processus entraîne une stabilisation du vélo. De ce fait, une définition claire s’intégrera plus facilement en mémoire procédurale.

Il n’empêche que je continue encore à affiner mes techniques pédagogiques pour l’enseignement de mes cours d’enduro VTT, et à progresser sur mon vélo. Je pense d’ailleurs m’être amélioré techniquement depuis que je réfléchis ainsi.

Ce que je vous promets dans mes cours d’enduro VTT ; c’est une expérience unique, basée sur de longues années de réflexions. A l’issue de nos coachings vous repartirez grandi, avec un pilotage sécurisé, une impression d’aller plus vite mais avec moins de charge mentale.

Pour un pilote qui n’a jamais entendu parlé de cette position de base, il vous faudra 2/3 mois d’assimilation pour vraiment rouler « différemment, safe et propre ».

En une demi journée vous apprendrez déjà beaucoup. Votre motivation sera le point de départ de votre progression.

Voilà une partie de mon histoire en tant que passionné de VTT. J’ai désormais 33 ans, et cette discipline m’a vraiment permis de m’épanouir au travers de la technique, des rencontres humaines et des projets. Je vous souhaite de progresser dans ce sport et de continuer à découvrir et partager.